Facteurs contributifs
- Habitudes alimentaires : La consommation d'aliments mous qui adhèrent à la surface des dents peut favoriser la formation de la plaque dentaire.
- Prédisposition de la race : Les races de petite taille et brachycéphales présentent souvent un surpeuplement dentaire, ce qui augmente le risque de maladie parodontale.
- Affections systémiques : Des maladies telles que le diabète sucré et l'insuffisance rénale peuvent exacerber les mauvaises odeurs buccales.
Impact de la maladie parodontale
La maladie parodontale évolue par étapes : gingivite, parodontite précoce, parodontite modérée et parodontite avancée. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent entraîner la perte de dents et ont été associées à des maladies systémiques, notamment l'endocardite et les maladies rénales. Une intervention précoce est primordiale pour éviter des dommages irréversibles.
Approche diagnostique
Un examen bucco-dentaire complet doit comprendre les éléments suivants
- Une inspection visuelle : Évaluer les signes d'inflammation gingivale, de récession et d'accumulation de plaque.
- Évaluation olfactive : Évaluer le caractère et l'intensité des odeurs buccales.
- Imagerie diagnostique : Les radiographies dentaires sont essentielles pour évaluer l'étendue de l'atteinte parodontale et pour détecter les pathologies sous-gingivales.
Stratégies de prise en charge
Une prise en charge efficace comprend à la fois un traitement professionnel et des soins à domicile:
- Nettoyage dentaire professionnel : Détartrage et polissage pour éliminer la plaque et le tartre, associés à une thérapie parodontale si nécessaire.
- Thérapie antimicrobienne : Utilisation de gels oraux contenant des agents antimicrobiens pour contrôler la prolifération bactérienne.
- Régime de soins à domicile : Brossage régulier des dents avec un dentifrice approuvé par les vétérinaires et application de gels d'hygiène buccale.
