Les symptômes les plus courants sont dermatologiques ou gastro-intestinaux (ou une combinaison des deux). Les signes dermatologiques varient et sont souvent impossibles à distinguer de ceux associés à la dermatite atopique. Une allergie alimentaire doit être envisagée lorsque le prurit ne répond pas aux corticostéroïdes. Cependant, si le prurit répond aux corticostéroïdes, cela signifie effectivement qu’il n’y a pas d’allergie alimentaire.

Le prurit généralisé ou localisé non saisonnier (au niveau du visage, des oreilles, des pattes, des aisselles, des régions inguinales et périnéales) est le symptôme le plus fréquemment cité. Le patient souffre de fortes démangeaisons, qui se traduisent par un grattage, une morsure et un léchage excessifs et non naturels.

Il est également possible que les effets d’une allergie alimentaire soient inférieurs au “seuil de démangeaison”, les seules poussées de prurit se produisant lorsque les niveaux d’allergènes environnementaux augmentent pendant la saison pollinique. L’otite externe et le pyodermite récurrent, avec ou sans prurit, ont également été associés aux allergies alimentaires.

Les symptômes gastro-intestinaux peuvent comprendre des vomissements, de la diarrhée, une perte de poids, des malaises abdominaux, des flatulences et des selles fréquentes (plus de trois fois par jour).

Les allergènes alimentaires les plus courants qui affectent les chiens semblent être le bœuf, le poulet, les œufs, le lait, le blé, le soja et le maïs, qui sont également des ingrédients courants dans de nombreux aliments commerciaux.

Un test d’élimination des aliments doit être effectué afin de diagnostiquer l’allergie alimentaire.